top of page

 

Le Lombric


Son anatomie interne:
 

Après avoir observé nos lombrics, nous avons pu remarquer, que leur corps, est constitué de nombreux anneaux successifs que l’on appelle, métamères. Ils en comportent entre 60 et 200. De cette façon, il est difficile de distinguer la région antérieure à celle postérieur. Pourtant, après observations, nous avons pu étudier des dissimilitudes entres ces deux régions.

En effet, la partie antérieure, est plus allongée, on y distingue la bouche, tant dit que, la partie postérieur, comportant l’anus, est plus aplatie. Ainsi, la partie correspondante à la tête, se distingue plus facilement des autres segments du corps par des organes supplémentaires, il s’agit, des organes génitaux.

Cependant, certaines régions, n’apparaissent qu’a maturité génitale. Il s’agit en effet du clitellum, qui va du 33ème au 37ème segment. En effet, cette zone à pour rôle, de sécréter un cocon, qui accueillera les œufs, et les spermatozoïdes en période de reproduction.

Ainsi, les organes génitaux de nos vers se situent entre le clitellum et l’extrémité antérieure.

De plus, bien que les vers soient dépourvus d’yeux, ils ont des récepteurs sensibles à la lumière. C’est pourquoi, lorsqu’il fait jour, nous n’observons quasiment aucuns vers. En effet, au cours de la journée, ils cherchent à se cacher sous terre, et ne vont réapparaitre à la surface, qu’une fois l’obscurité revenue. Le saviez vous ? Exposés au soleil, les vers peuvent subir une insolation, dû à la fragilité de leur peau.

Enfin, la taille de ces annélides, varie de quelques millimètres selon les espèces. Les vers de terres d’Australie, peuvent atteindre jusqu'à trois mètres !

Afin que vous y voyiez plus clair, nous allons accompagner ces différentes études, d’une photo d’un de nos lombrics.

 



Son anatomie externe

 

Dans un premier temps, intéressons nous à son système digestif. En effet, les lombrics, sont considérés comme des ‘’machines à digérer.’’

Le lombric intervient dans le brassage des horizons organiques et minéraux, ainsi, qu’à l’aération et au drainage des sols, on parle de bioturbation.

Les déjections de nos vers, sont bénéfiques quant à l’entretien de nos sols. Elles fertilisent ces derniers et accélèrent les processus d’humidification.

Ainsi, le tube digestif de nos lombrics, commence à la bouche, et se termine à l’anus.

De plus, ce système, assure plusieurs fonctions.

En effet, dans un premier temps, il y a réception des aliments. Cette première étape, se déroule dans le premier segment nommé prostomium ainsi que dans le périprostomium qui porte un orifice entouré d’un bourrelet, il s’agit de la bouche du vers.

Puis, il y a la phase de digestion, qui à lieu dans le pharynx situé du 4ème au 6ème segment.

Vient ensuite la phase de transit, ainsi, les aliments qu’ils ingurgitent par le prostomium, vont transiter dans leurs intestins pendant environ vingt heures.

Vient à présent la phase de filtration et de trituration, qui à lieu dans le jabot, qui correspond à l’estomac, endroit musculeux où sont brassés la nourriture ainsi que les petites cailloux. En effet, afin d’aider leur digestion, les vers ingurgitent de petites pierres, tout comme les poules et les vaches.

Pour terminer, vient la phase de digestion. Il y a de ce fait, une course des aliments dans l’intestin, vers l’anus.

A présent, intéressons nous au système excréteur de nos vers.

En effet, ce système joue un rôle important, notamment, l’élimination des produits nocifs, ainsi que les déchets hors de l’organisme. Mise à part les segments situés au niveau de la tête, les autres, contiennent une paire de reins, appelés néphridies. Chacun de ces minuscules reins s’ouvrent grâce à de petits pores.

Ainsi, selon Pierre-Paul Grassé, zoologiste français, les lombrics éliminent une quantité d’eau équivalente à la moitié de leur poids par jour, soit environ 48%, par l’intermédiaire de leur reins.

De plus, nos vers sont immunisés contre le stress, le froid, la chaleur, ou encore la présence de prédateurs, grâce à un fluide éjecté, provenant des pores dorsaux qui communiquent avec la cavité coelomique, cavité remplie de liquide.

Saviez-vous, qu’une espèce du nom de Didymogaster sylvaticus, peut éjecter son liquide coelomique à plus de dix centimètres de hauteur, et même jusqu'à trente centimètres !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

bottom of page